Si le culte de la personnalité n’est pas flagrant dans les pays avancés comme les Etat Unis, il n’est pas pour autant totalement absent. A travers la création du mont Rushmore en 1925, on constate que les Etats-Unis ont toujours accordé une grande importance à leurs dirigeants politiques.
Mais certains présidents sont plus mis en avant que d’autres. C’est le cas de Barack Obama, actuel président des Etats-Unis.
Affiche de campagne
Le Symbole
Le 4 novembre 2008, Barack Obama, un Noir américain, remporte l'élection présidentielle des Etats-Unis pour un premier mandat, qu’il renouvellera le 6 novembre 2012.
Plus qu’une simple victoire, c’est un véritable symbole : une famille noire s'installe à la Maison-Blanche. Une image extraordinairement forte.
La dimension symbolique d'un tel évènement ne doit pas être sous-estimée. Elle explique l'épanchement «obamaniaque», proche de la déification, auquel on assiste depuis ce jour dans de nombreux médias du monde, y compris en France.
Non pas que cette dimension symbolique soit dénuée de substance et doive être dédaignée. Un président aux Etats-Unis (comme dans d'autres pays d'ailleurs), c'est une espèce de père de la Nation, de prêtre en chef, qui peut et doit inspirer confiance et sécurité à son pays. La confiance, on le sait, est un réel ingrédient du succès dans le monde matériel.
Mais le locataire précédent de la Maison-Blanche ayant été l'objet d'un tel discrédit, et la peur de la misère économique étant si profonde aux Etats Unis, que tout est en place pour réhabiliter la fonction présidentielle. Avec pour résultat que le culte de la personnalité autour d'Obama peut être mis en symétrie avec la détestation de George Bush en fin de mandat.
Barack Obama est sans conteste l'icône politique de
2008, son image a été détournée de mille et une Le 4 novembre 2008, Barack Obama, un Noir américain, remporte l'élection présidentielle des Etats-Unis pour un premier mandat, qu’il renouvellera le 6 novembre 2012.
Plus qu’une simple victoire, c’est un véritable symbole : une famille noire s'installe à la Maison-Blanche. Une image extraordinairement forte.
La dimension symbolique d'un tel évènement ne doit pas être sous-estimée. Elle explique l'épanchement «obamaniaque», proche de la déification, auquel on assiste depuis ce jour dans de nombreux médias du monde, y compris en France.
Non pas que cette dimension symbolique soit dénuée de substance et doive être dédaignée. Un président aux Etats-Unis (comme dans d'autres pays d'ailleurs), c'est une espèce de père de la Nation, de prêtre en chef, qui peut et doit inspirer confiance et sécurité à son pays. La confiance, on le sait, est un réel ingrédient du succès dans le monde matériel.
Mais le locataire précédent de la Maison-Blanche ayant été l'objet d'un tel discrédit, et la peur de la misère économique étant si profonde aux Etats Unis, que tout est en place pour réhabiliter la fonction présidentielle. Avec pour résultat que le culte de la personnalité autour d'Obama peut être mis en symétrie avec la détestation de George Bush en fin de mandat.
manières. Avant même d'arriver au pouvoir, il était déjà une référence pop.
Poster D'Obama aux couleurs de l'amérique. |
On peut dire qu’au début de sa campagne, Obama a mené une campagne charismatique, centrée sur sa personnalité. Elle est aussi partagée : il y a les fans, les adorateurs qui suivent la rock star, le gourou. Et il y a les autres, qui s'inquiètent de cette hyperpersonnalisation.
L’Obam’Art
Tableau vendu pour 200 000 dollars |
En Août 2008, à Denver, un homme d’affaire américain achète un tableau centré sur le président pour 200 000 dollars. Le tableau est repéré lors d’une exposition regroupant plusieurs tableaux de cent vingt artistes tous représentant de telle ou telle manière le président américain.
Le directeur artistique de l’exposition explique que loin d’être une exposition centrée sur Obama, le thème était en fait le changement et l’espoir.
Mais les faits sont, là, c’est le démocrate qui est représenté à chaque fois, sur chacune des toiles.
L’organisateur justifie ce phénomène en disant que
Barack Obama est « devenu
le symbole de l’envie de changement».
En plus des arts graphiques, Barack Obama fut l’objet de plusieurs films ainsi que quelques livres.
La compagnie créole lui a même écrit une chanson pour lui démontrer son soutien durant sa campagne.
Même s’il n’est pas toujours instauré par le président lui-même, on peut facilement déduire qu’Obama fait l’objet d’un véritable culte de la personnalité, à un niveau plus ou moins important, et dans le monde entier.
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